Baudin ne faut pas de limite à son invention, pas d'entrave à la liberté de ses accords. Sur un thème que son rêve accueille, il laisse son art bâtir une féerie de formes et d'harmonies. Ce sont ces parchemins enluminés qui font la joie des bibliphiles. Mais quelles somptueuses décorations pourraient devenir aussi, pour le régal des yeux, de telles compositions! Après que le voyage fabuleux fut accompli, ce mystère de l'inconnu ne pouvait-il entraîner un autre rêve? Noailles, devant ce décor, pouvait être tenté de s'échapper à son tour dans l'imaginaire et d'ajouter à ce miracle de couleur la richesse, l'éblouissement des mots? Artículo aparecido en la Revista Francesa L'Illustration el año 1927. 4 págs, 28x38 cm